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Un Sermon d’or Sermon No. 54 Lu après l’Evangile de la messe du 3ème jour du jeûne de Jonas

Un Sermon d’or Sermon No. 54 Lu après l’Evangile de la messe du 3ème jour du jeûne de Jonas Consiste àréprimander ceux qui sont très pris par les occupations terrestres et qui ne se soucient pas de la vie éternelle. Etabli sur la parole de Dieu dans l’Evangile : ‘Le soir, vous dites : Il fera beau, car le ciel est rouge ; et le matin : Il y aura de l’orage aujourd’hui, car le ciel est d’un rouge sombre. Vous savez discerner l’aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes du temps’ (Mt. 16 : 1 – 4). Si nous sommes capables de nos jours d’exagérer dans le choix des choses utiles, les gouts exquis, les rangs élevés, les temps déterminés pour poursuivre l’air, même au point d’être attentifs à observer le mouvement des astres et à distinguer les jours et connaitre les places des êtres et à faire tout ce qu’il ne faut pas faire. Pourquoi alors, ne portons-nous pas d’intérêt aux sujets non-éphémèreset pourquoi ne payons-nous pas nos dettes et ne nous débarrassons-nous pas de nos adversaires avant d’être jugés par les gouverneurs et les dirigeants ? Et, si Dieu nous a donné des paraboles nous expliquant à propos de ceux qui recherchent leur salut et ceux qui se négligent et nous, ne tenons aucun compte. Quel sera alors notre état ? Maintenant, supposons que les personnes sauvées et celles négligées ressemblent à deux commerçants, partis en direction d’une ville pour acheter des marchandises pour leur commerce. Quand ils arrivèrent, sains et saufs à cette ville, ils se séparèrent et chacun alla comme il voulut. Le premier prit le sujet au sérieux et alla directement faire un tour dans les marchés, cherchant les endroits commerciaux, demandant aux courtiers et aux personnes expertes dans cette ville, au sujet des meilleures marchandises utiles et des magasins aux bons revenus. Il s’efforçaà faire ses achats nuit et jour, sans penser à son plaisir ni à ses désirs, jusqu’à ce qu’il obtint tout ce dont il avait besoin. Puis, c’est alors qu’il se reposa. Quant à l’autre, dès qu’il arriva à la ville, il demanda où se trouvaient les jardins, les bains, les boissons, les distractions ainsi que les lieux de plaisirs et de belles femmes. Il passa son temps ainsi : une heure au bain, une heure au jardin, une heure à manger et à boire, une heure à rire avec les rigoleurs et chaque fois qu’il voyait son copain travaillant à chercher les différentes marchandises, il le rebiffait du fait qu’il se fatiguait beaucoup et rejetait les plaisirs divers. Mais celui-là ne lui prêtait aucune attention. La situation dura ainsi, jusqu’à la limite imposée aux commerçants. La trompette du départ sonna et les hommes du royaume ainsi que les gardes de la ville, arrivèrent pour obliger les étrangersà quitter leur ville comme était la coutume de ce pays. Quand le bon commerçant sérieux entendit le son de la trompette, il se leva tout joyeux de retourner à sa patrie avec ce qu’il a obtenu comme marchandises rares, il prit sa monture et retourna sain et gagnant. Quant aucommerçant idiot, dès qu’il entendit le son de la trompette, il se réveilla de son ignorance et du sommeil de la paresse. Il revint àlui-même en pleurant, plein de remords et de regrets. Il demanda pitié mais n’en trouva point. Il quémanda mais ne trouva point de miséricordieux. Il devint alors, pauvre parmi les commerçants, ne possédant ni argent, ni de quoi manger et ni de magasins, envisageant les déserts effrayants et les longs chemins. Mieux vaut à une telle personne de mourir de faim et de périr de peur et de terreur. Et si cette parabole s’applique au cas échéant, pourquoi nous trouvons-nous dans les pays étrangersinsouciants, négligents et réticentsà collecter nos affaireset indifférentsà demander notre salut ? Comment dans nos esprits, pouvons-nous perdre nos finances gratuitement dans les pays étrangers et retourner, penauds,à nos patries ? Que pouvons-nous faire de bien en mangeant et buvant et profitant des plaisirs éphémères en sachant que nous quittons, que nous allons rendre compte et que nous sommes punis à cause de nos actions ? Notre seul moyen est de lutter pour remédierànos actions et nous débarrasser de nos ennemis, et nous préparer rapidement à retourner à nos domiciles, pour jouir de nos marchandises, de notre argent et du revenu de notre commerce dans le royaume de notre Seigneur Jésus-Christ. A qui appartient la gloire éternellement. Amen