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Le premier dimanche de mois de tout
La plus grande naissance c’est notre nouvelle naissance d’en haut pour gagner un royaume céleste
Les lectures du premier chapitre avec ses deux programmes tournent autour de la disposition du salut à travers le sacrement de l’incarnation divine. C’est pour cela que les lectures du premier dimanche commencent par nous donner la définition du terme “salut” et nous y invite.
Le psaume du soir : « Ecoute, Seigneur ! Par pitié ! Seigneur, sois mon aide » (30 :11). Le salut dépend de la miséricorde de Dieu qui a écouté les gémissements de l’être humain se trouvant sous les maux de la corruption alors, Il est devenu son aide. L’évangile compare entre la naissance de Jean baptiste et notre propre nouvelle naissance (évangile selon Matthieu) « Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en s’emparent. » (Mt 11,11-12). Ainsi, le programme annonce la grandeur de notre invitation au salut, il montre aussi, le rôle de l’être humain dans l’application: « le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en S’emparent.”
Dans les lectures de l’aube, l’idée continue du même psaume : « Éternel ! Je cherche en toi mon refuge : Que jamais je ne sois confondu ! Délivre-moi dans ta justice !” la réaction de la personne vis-à-vis de la miséricorde de Dieu c’est de lui faire confiance. Quant à l’évangile selon Matthieu, elle traite du baptême de repentir de Jean qui a préparé au salut provenant par Jésus Christ.
Les lectures de Paul annoncent le salut à travers Jésus : « et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et la charité qui est en Jésus Christ. C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j'ai obtenu miséricorde, afin que Jésus Christ fît voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je servisse d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. » ( 1Tm1, 14-16)
Le rôle de la lecture de l’épître à l’Église catholique (universelle) (Kathôlikôn) est la mise en application effective : « Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'œuvre, celui-là sera heureux dans son activité(…)La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. » ( Jc 1 :25,27)
Les actes des apôtres révèle l’annonciation du salut par le verbe « Logos » : « Hommes frères, fils de la race d'Abraham, et vous qui craignez Dieu, c'est à vous que cette parole de salut a été envoyée… Et nous, nous vous annonçons cette bonne nouvelle que la promesse faite à nos pères » (Ac 13 :26,32) la parole de salut est envoyée au monde à travers Jésus le verbe « Logos ».
Le psaume : « Oh ! Combien est grande ta bonté, Que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, » (Ps 31 :19) la bonté est donc l’œuvre de Dieu en nous et c’est cela le dévouement de la nouvelle règne.
L’évangile : « Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. Et tout le peuple qui l'a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean ; » (Lc 7 : 28-29) Le Christ compare les mérites respectifs du plus petit dans le royaume des cieux et du plus grand parmi ceux qui sont nés de femmes pour éclaircir la magnificence de notre nouvelle naissance. Les lectures tournent autour du baptême de Jean, du salut et de la rapine du royaume. L’Église présente la naissance de Jean le baptiste au quatrième dimanche du mois de koiak c’est-à-dire le dernier dimanche du chapitre premier. Ainsi, tout le premier chapitre tourne autour de notre nouvelle naissance que l’Église présente à travers la naissance du Christ. Le chapitre se termine par la journée de 30 koiak (8 janvier) pour résumer le concept divin de la nouvelle naissance.